Première partie
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Première partie 〰️
Alex Brisson
Danse au vide - 3:00
L’œuvre met en opposition des formes lumineuses, parfois chaotiques, parfois délicates. Le public plonge dans l’univers du vide, sans pouvoir se tenir. Le saut épeurant peut parfois nous amener au plus bel endroit.
Florence Dubé
Trop - 3:00
Tout simplement, n’achetez pas trop. Alors je vous montre trop pour vous faire réaliser que des fois, c’est trop.
Francisco Guevara Martinez
Le Murmure de l’Essentiel - 4:15
Le Murmure de l’Essentiel propose un voyage sensoriel à travers les quatre éléments fondamentaux de la nature : l’eau, le feu, la terre et l’air. Chaque transition entre ces éléments se tisse avec une riche palette sonore, capturant à la fois les sons intrinsèques de la nature et ceux qui émergent de l’environnement extérieur. L’utilisation de sons diégétiques et extradiégétiques transcende les frontières de la perception auditive, créant un dialogue intime entre le spectateur et les textures visuelles et sonores. Ce travail invite à réfléchir sur la connexion intrinsèque entre les éléments et la manière dont ils résonnent dans l’expérience humaine.
"La terre a de la musique pour ceux qui l’écoutent." – George Santayana
Tamara-Lyne Weber
Hydrologie - 2:55
Il s’en est encore fallu de peu pour que la saison des pluies éclipse tout ce qu’il y avait de coloré dans ma vision, obstruée par un autre type d’hydrologie. Heureusement, il paraît que rien ne se perd réellement, que les choses changent, se transforment. Il paraît que même les eaux les plus salines peuvent s’évaporer sous l’alizé et devenir arc-en-ciel avant qu’on ne leur exige à nouveau de redescendre de leur nuage et d’avoir les pieds sur terre.
Est-ce que quelqu'un sait où se situe la frontière entre la lumière et la goutte de trop ?
Leonardo Melo Rodriguez
Reflets - 4:00
Cette production audiovisuelle explore la manière dont nous percevons nous-mêmes en tant qu'individus. Reflets nous plongent dans un univers où nous nous contemplons. Cette image que nous avons changée avec les différents souvenirs et événements qui passent dans notre vie. Cette exploration est un reflet de ma vie et de mon parcours personnel comme individu.
Chaque intervention est un souvenir qui a un impact sur ma vie et modifie ma perception de moi-même en tant qu'artiste, personne et musicien. En fin de compte, il y a une vision partielle, bouleversée par tous les souvenirs et les événements qui ont eu lieu.
La musique nous immerge dans un monde irréel, fugace et imaginaire, un monde qui n'existe que dans notre imagination. Cependant, ce monde est en constante évolution et se transforme chaque jour. La musique est altérée par chaque souvenir, et cette musique continue, de la même façon que chaque souvenir modifie notre perception personnelle, et à la fin, s'il reste reconnaissable, il est altéré et modifié.
Reflets représente non seulement ma propre psyché, mais elle met également en évidence le fonctionnement de l'esprit, notre perception de nous-mêmes et notre vision de nous-mêmes dans le miroir.
AC Riznar
à feu - 3:53
décider
les hommes se servent
comme on sert dans les buffets à volonté
avec avidité sans réfléchir
une envie, une pulsion ? je prends
un enfant ? parfait, il ne dira rien
une femme ? parfait, on ne la croira pas
je dirais je m’excuse je regrette
je ne sais pas quel démon m’a poussé
Tout brûler
Lucile de Pesloüan
Il faut mettre fin à l’incendie intime
qui nous consume.
Rupture(s)
Claire Marin
citée par Lucile de Pesloüan
Louis Cante
Une Journée chaleureuse - 3:00
Un soleil chaud, un ciel bleu, une belle journée.
Une journée chaleureuse nous apporte un sentiment d’euphorie joyeuse et de calme. Cette pièce cherche à recréer l’apaisement d’une telle journée grâce à ses instruments et à ses visuels.
La visualisation illustre des scènes irréelles aux couleurs chaudes, conçues pour reposer le regard. La musique, quant à elle, se veut douce et agréable à l’oreille.
Alexandre Geneau
le temps sans toi - 3:00
le plus long
restera toujours la
marche du retour à
la maison car
on sait à quoi
s’attendre
le temps sans toi ou lettre d’amour. Dédicacée à la beauté naturelle de la vie, mais aussi à l’absurdité de celle-ci. Présentation du changement et des sentiments autant confortables que dérangeants d’une nouvelle relation. On sait à quoi s’attendre, mais en même temps c’est surprenant. Il faut juste ne pas créer de mauvaises habitudes.
David Babin
VESTIGES - 4:15
David Babin est présentement étudiant au D.E.S.S. en Arts, création et technologies. Sa recherche actuelle se concentre sur la fragmentation des environnements naturels et les phénomènes liés à l’érosion. Il utilise la photogrammétrie et le field recording comme matière première qu’il recompose en paysages de synthèse. Les éclats des lieux qu’il recueille sont témoins d’un monde en métamorphose et questionnent notre rapport envers la nature à l’air du numérique. VESTIGES interroge les nouvelles techniques d’archivage et de captation, mettant en lumière leurs imperfections, leurs erreurs, et la poésie des artefacts qu’elles génèrent. L’auteur est fasciné par les reconstructions erronées créées par la mémoire. Par ce qui reste des souvenirs et des rêves qu’on commence à oublier.
Ziryab El Hihi
Ripple Chamber - 3 minutes
Apathique, aquatique.
Intime, personnel.
Une lueur d’espoir, percer la bulle.
Des images kaléidoscopiques soutiennent la musique préalablement réalisée. L’audio provient entièrement de sons d’une séance d’enregistrement avec une bouteille d’eau en métal.
Ripple Chamber invite dans un espace subjectif.
entracte - 10:00
Deuxième partie
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Deuxième partie 〰️
Téo Farley
Population dissociation - 4:30
Photos et archives en échos du passé, des souvenirs diffus par le temps.
Un rappel de l’isolation face à un présent fragmenté.
Rosalie Poirier
Le Kouvant - 3:00
Tout est plus supportable lorsque l’on boit son sang et tout est meilleur avec du ketchup. On dit qu’un culte est un groupe spirituel dédié à des pratiques particulières. Au Kouvant, spiritueux à volonté, tout le monde est égal et le rythme est sacré. Bienvenue à bord ! Première fois ? Et puis, si nous vivons dans une simulation, faites-en votre religion. Ce n’est qu’un vulgaire jeu après tout.
Jing yun (Hélène) Wang
Éclipse - 3:00
« Black holes ain't as black as they are painted. They are not the eternal prisons they were once thought. Things can get out of a black hole both on the outside and possibly to another universe. So if you feel you are in a black hole, don't give up — there's a way out. »
- Stephen Hawking
À travers destruction, distorsion, vide, cette œuvre oppose la vivacité au néant, présente un monde de couleur trituré par le noir et le blanc. Après les déformations, les désaturations, que restera-t-il…?
Mateo B. Martinez
RGB - 3:11
étude minimaliste des couleurs primaires de la lumière
exploration de la relation entre la couleur et les motifs sonores
projections vidéo colorées, lumières diffusées à travers diver objets en verre
de la musique qui colore
Gabrielle Nessel
> m y f a v our it e t h in g s - 3:00
A diary entry.
Laurine Mille
your own sensitive rendering - 3:08
Détruire
erDtiure
Dé t r u i re
Détruire DétruireDétruireDétruireDétruireDétruireDétruire
Détruire des images en mouvement ?
your own sensitive rendering fait l’éloge d’une expérience unique et d’une certaine passivité de la spectatrice ou du spectateur, qui permettraient à chaque son et chaque image de poursuivre leur histoire et à celle ou celui qui l’écoute et l’observe de construire sa propre perception. Ainsi, cette pièce tente de mettre en lumière comment la perception, et non plus la musique et les images, devient le medium.
Détruire des images en mouvement...
pour construire notre représentation sensible.
Jacob Boucher
It Defines It - 3:00
« Darkness doesn’t destroy light, it defines it » – Brené Brown
It Defines It démontre la relation entre la lumière et l’obscurité et comment ses deux concepts se complémentent. L’œuvre insinue qu’il n’y a jamais l’un sans l’autre et que pour qu’un des deux concepts existe, il faut que l’autre existe également. It Defines it démontre également que les rôles de l’un et de l’autre sont réversibles. Un concept peut être le définisseur à un moment donné et être le défini à un autre moment. Il serait possible d’interpréter les deux concepts comme des émotions complémentaires telles que la joie et la tristesse, la confiance et le doute, le calme et l’énervement, ou l’amour et la haine.
Kassandra Lara Picazo
Una sombra, A Shadow, Une Ombre - 5:00
Peu importe le nom que tu donnes à ce que tu portes sur tes épaules ;
Une histoire, une promesse, un rêve, un fantôme, une culture, un mensonge.
Quel nom donnerais-tu à ce contre quoi tu luttes et que tu n’arrives pas à lâcher ?
Ne te lâche-t-il pas ?
Ne le lâches-tu pas ?
Alexandre Sasset-Blouin
Layers - 3:00
Layers est une exploration du traitement auditif et visuel poussé à l'extrême. Des sources simples sont complexifiées par le détournement de dispositifs analogiques, au point où la source originale est masquée sous les couches de distorsion et d'artéfacts de traitement. À ce stade, la distinction entre source et effet est floue. Le signal d'origine sert à animer et alimenter les chaines de traitement, devenus les éléments principaux du son et de l'image.
Z
0 - 3:45
« Ma is an immeasurable space-time where two worlds cross... » - Satsuma Odamura
Drawing from the concept of ma, “0” explores the tension between time and space, space and non- space, being and not being and, perhaps, the tension of being born.
Perhaps a full circle.